Avant de se consacrer au dessin, Coline Colline - de son vrai nom Coline Zellal - a travaillé plusieurs années dans le domaine du patrimoine, en tant que conservatrice. Au cours de ses études en histoire de l’art, à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon puis à l’Ecole du Louvre, ses recherches ont porté principalement sur l’histoire de la parfumerie, puis sur celle des jardins. Conservatrice au Musée national Picasso à Paris, puis au Mucem à Marseille, elle a travaillé à la valorisation de collections graphiques puis textiles – des matériaux fragiles, qui ont nourri son goût pour les arts du papier.

Aujourd’hui, ses créations se retrouvent à la croisée de ces différentes voies. Fonds d’archives, collections patrimoniales et bases de données historiques, sont les sources premières des dessins de Coline Colline. Ses motifs favoris sont inspirés de la nature et font écho à différents domaines de l’histoire de l’art : le dessin naturaliste et animalier, l’herbier et la planche botanique, les répertoires ornementaux inspirés de la faune et de la flore, l’estampe japonaise.

En collaboration avec des institutions, ou en lien avec des particuliers, elle crée des images à raconter. Les supports choisis – qu’il s’agisse d’une carte ancienne, d’une archive privée ou d’un papier traditionnel – jouent un rôle majeur : en dialogue avec le dessin, ils permettent d’évoquer un événement, un souvenir, un savoir-faire.  

En tant qu’historienne de l’art, Coline Zellal poursuit une activité d’enseignement. Elle est également l’autrice de plusieurs ouvrages dans le domaine, principalement à destination de la jeunesse.